3 jours hors du temps.
Du 23 au 25 mars 2025, j’ai eu l’honneur d’être photographe du congrès à Toulon, organisé par la FFPMI. Un événement professionnel intense, que j’ai documenté avec attention et rigueur.
Trois journées qui m’ont traversée, bousculée, et profondément marquée.
Dès les premiers instants, il y’avait dans l’air une énergie palpable, portée par la Team PACA-CORSE et tous les professionnels venus de toute la France.
Mon rôle de photographe lors du congrès à Toulon
Durant ce week-end, j’ai eu l’honneur, et la responsabilité, d’être la photographe officielle du congrès FFPMI, organisé au Palais Neptune de Toulon.
Un événement où l’image, l’humain et l’engagement se sont croisés.
Et pour moi, bien plus qu’un simple reportage : une expérience que j’ai besoin de vous raconter.
J’ai ressenti de la reconnaissance, du respect, et une forme d’intensité que je n’avais pas anticipée. Il y avait une telle énergie collective. J’ai simplement trouvé ma place, en tant que professionnelle et photographe, avec concentration et sincérité.
Il s’est passé quelque chose d’unique. Humainement. Photographiquement. Personnellement.
J’ai vécu l’Expérience la plus forte (et un peu folle aussi !) de ma vie de photographe jusqu’à aujourd’hui
Une mission à la hauteur de mes valeurs
Photographier un congrès rassemblant près de 700 professionnels de l’image, entre conférences, ateliers, coulisses et temps forts, que ce soit sur scène ou en coulisse, ce n’est pas seulement produire des images : c’est observer, tenir un rythme, capter l’essentiel, rester discrète et à l’affut, mais profondément présente.
Et c’est ça que j’aime : comprendre l’énergie d’un lieu, anticiper les gestes, révéler les échanges, les regards, l’intensité d’un instant. C’est ce que j’ai fait, avec exigence, sensibilité et fidélité.
J’ai pris cette mission à cœur, j’étais dans mon élément.
Alignée !
Plongée dans un environnement que je connais, entourée de mes pairs, j’étais à 1000% dans ce que j’aime faire… dans l’univers de la photographie.
J’ai couvert l’intégralité de cet événement en tant que photographe du congrès à Toulon, de l’aube aux soirées, des discours aux silences, des applaudissements aux regards émus. Et aujourd’hui, j’ai envie de partager avec vous ce que j’ai vécu et ressenti tout au long de ce reportage, un moment qui marque un tournant dans mon parcours professionnel.
Deux casquettes, une même fierté…
Titrée Portraitiste de France
Ce congrès avait aussi une saveur toute particulière : j’ai été nommée Portraitiste de France 2025. Un titre que j’ai déjà obtenu en 2021 et 2023, mais que j’ai choisi de repasser cette année, en toute discrétion, pour moi-même.
Après une année marquée par le doute, par un quotidien réajusté suite à mon accident au bras, je voulais me confronter à ce défi personnel. Retrouver ma force. Me prouver que, même avec un bras « bionique », j’étais toujours photographe, et capable de produire un travail de qualité.
Entièrement.
Être reconnue par mes pairs, dans ce contexte, a été un moment très fort. Ce moment, je l’ai vécu sous deux casquettes : photographe officielle, concentrée et engagée ; et photographe récompensée, touchée et intérieurement fière.
Ce titre symbolise bien plus qu’une reconnaissance : il m’a permis de marquer une étape, de reprendre appui, de célébrer une victoire discrète mais précieuse. Merci à mon entourage, qui m’a portée avec douceur et respect, souvent sans le dire, mais toujours présent.
Ce que j’ai vécu et ressenti
Il régnait durant ces trois jours une énergie rare. Une ambiance de folie, portée par l’enthousiasme, les sourires, les retrouvailles, les fous rires… et cette joie simple d’être ensemble.
Chacun semblait pleinement à sa place : photographes, partenaires, conférenciers, bénévoles, tous unis par une passion commune et une envie sincère de partager.
C’était vivant, plein de discussions, d’élans, de musique et de rires. Et en même temps, profondément humain, chaleureux et bienveillant.
J’ai ressenti du bonheur à chaque coin de salle. Celui qu’on lit dans les yeux.
Celui qu’on capte en une fraction de seconde. Et j’ai eu la chance de le photographier.
Même si je n’ai pas pu assister à toutes les conférences, j’ai reçu énormément d’échos enthousiastes sur leur qualité, la pertinence des interventions, et l’impact qu’elles ont eu sur les participants.
Les conférences étaient d’une qualité remarquable. Riches, généreuses, inspirantes. Les intervenants ont su transmettre, questionner, partager avec exigence et simplicité. Leur engagement et leur expertise ont largement contribué à faire de ce congrès un moment fort de notre profession.
J’ai retrouvé mes amis photographes. J’ai croisé des regards familiers et des inconnus bienveillants. J’ai été seule au milieu du monde, en mouvement, concentrée, portée par ce que j’aime faire : observer, ressentir, déclencher.
J’ai aussi beaucoup appris. Sur moi. Sur ma capacité à tenir l’intensité. Sur la justesse de mon regard. Sur mon besoin de m’isoler, parfois, pour mieux revenir. Et sur l’importance de me faire confiance.
Photographier ce congrès, c’était honorer une fédération que je respecte profondément, mais aussi honorer ma place de photographe professionnelle : discrète, précise, humaine.
🎶 L’ambiance des soirées
Si les journées étaient intenses et profondément humaines. Les soirées, elles, prolongeaient cette dynamique dans un autre cadre. On y retrouvait les mêmes sourires, les mêmes échanges, mais avec une atmosphère plus détendue, plus spontanée.
Entre rires, musique, verres levés et pas de danse, ces moments ont donné au congrès une tonalité chaleureuse et fédératrice. J’ai continué à photographier ces instants avec le même regard : attentif, discret, et toujours connecté à l’émotion. Et je l’ai fait avec le sourire et une vraie joie de me sentir à ma place.
Ce que j’y ai laissé…
Un peu de moi…
Je laisse une trace visuelle de cet événement unique. Un reportage complet, pensé pour durer, pour témoigner, pour faire rayonner ce que nous avons partagé. Il servira à la communication de la FFPMI, à celle des intervenants, des partenaires, des membres.
Je laisse aussi un peu de moi, dans chaque image. Dans les cadrages, dans la lumière, et dans les émotions que j’ai choisi de figer.
Et je repars avec une énergie folle, une reconnaissance profonde, et une joie sincère d’avoir fait ce reportage à ma façon. Vraiment !
Merci
À toute l’équipe organisatrice. Aux intervenants. Aux bénévoles de ma région, la FFPMI PACA-CORSE, qui ont œuvré sans relâche pour faire de ce congrès une réussite. Leur engagement, leur sourire, leur efficacité dans l’ombre ont été essentiels, et je suis fière d’avoir partagé cette aventure avec eux.
Un immense merci aussi aux fournisseurs et partenaires présents pendant ces trois jours : votre présence, vos échanges, vos démonstrations, ont enrichi ce congrès bien au-delà de l’aspect logistique. Vous avez apporté une vraie valeur ajoutée, un regard extérieur, des idées, et une énergie que les participants ont ressentie et appréciée.
Merci pour votre écoute, votre disponibilité, vos conseils toujours avisés et votre engagement à faire rayonner nos métiers avec exigence et bienveillance. Vous avez participé à créer cette atmosphère dynamique, conviviale et stimulante, et je suis reconnaissante de vous avoir croisés sur ce chemin.
Merci enfin à notre présidente (Amelie Soubrié) et notre vice-président (Thibault Chappe) de la FFPMI, qui œuvrent chaque jour avec une détermination admirable pour défendre notre métier, faire rayonner la fédération et porter haut les valeurs de la photographie professionnelle.
Merci également aux présidentes et présidents de région, à tous les membres des bureaux régionaux, et à celles et ceux qui s’engagent, souvent dans l’ombre, à faire vivre cette fédération au quotidien. Votre travail est essentiel et inspire le respect.
Un mot tout particulier aussi pour les membres du jury du Portraitiste de France. Votre regard, votre rigueur, votre exigence et votre bienveillance donnent toute sa légitimité à ce titre. Merci pour le temps accordé, pour l’analyse juste, et pour la reconnaissance offerte à travers vos délibérations.
💫 En repartir changée
Ce congrès m’a rappelé pourquoi je fais ce métier. Pour ces instants suspendus, pour ces visages sincères, pour ce lien invisible qui se tisse entre ceux qui vivent et ceux qui regardent.
J’en repars changée, inspirée, portée par une énergie collective que je n’oublierai jamais.
Et si ce reportage vous touche, alors j’ai réussi ce que je suis venue faire.
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